Dès le mois décembre nous avions indiqués que la baisse de 6% sur les droits de mutation par rapport au BP 2008 n’était pas sérieuse. On nous annonce aujourd’hui une perte de 71 M€ sur les droits de mutation (à l’origine une recette de 166 M€ au Budget Primitif 2009) or il y a deux mois ce chiffre n’était que de – 30 M€. On peut légitimement s’interroger sur la capacité des services financiers à évaluer cette donnée ou sur une éventuelle manipulation politique de cette information.

Autre chiffre invérifiable et sujet à la perplexité : les 18% de hausse de la taxe d’habitation théoriquement nécessaire pour compenser la perte de 71 M€. Cela est surprenant quand on sait que lors du vote des taxes en mars dernier, les 30 M€ de perte prévus à l’époque se compensés avec une hausse des taxes entre 1% et 1,5%…

Il faut, en revanche, saluer dans cette communication, l’intention affichée de mettre en place une politique de limitation des coûts. C’est en effet une demande déjà ancienne de notre groupe et en particulier lors du BP (Budget Primitif) en décembre dernier.

Néanmoins, l’éclairage appuyé, sur les ressources humaines est peut être excessif car au delà des salaires, des économies sur les frais généraux peuvent être traitées en priorité. Ainsi pour mémoire : les fournitures de petit équipement (+58% entre BP 2008 et 2009) ; Les autres honoraires et conseils (+70% entre BP 2008 et 2009) ; Les catalogues, imprimés et publications (+7,7% entre BP 2008 et 2009)…

Enfin, si cette crise permet la mise en place d’un véritable plan de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Carrières (GPEC), que nous demandons également depuis longtemps, cela permettra peut être d’optimisé au maximum les ressources humaines surtout à l’approche du phénomène de Papy-Boom. La diffusion de cette information sur Mascaret récemment prouve que ce n’était manifestement pas le cas jusqu’ici, contrairement à ce qui nous a été soutenu en plénière !

Voir l’article sur Mascaret : « Un Budget Supplémentaire sur fond de crise économique »
Voir aussi sur ce sujet l’article d’Yves d’Amécourt : « Les pieds dans le plat »